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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 07:05

Les automobilistes slovaques et polonais sont fous. Non ce n’est pas un cliché, ils sont vraiment fous.

 

Premiers pas en Slovaquie. Le père de Nina (et Nina) est venu me chercher en voiture. Là, j‘ai découvert la science slovaque du dépassement. Oubliez tout ce qu’on vous a appris pendant vos (nombreuses) heures de code.

Le Slovaque n’hésite pas à dépasser alors qu’un autre véhicule arrive en face, ça l’excite de jouer à Need for Speed et de zigzaguer, évitant la collision au dernier moment. J’étais dans la voiture en face, je peux dire que ça fait tout drôle.

Et ce n’était pas un cas isolé. J’ai souvent pris le bus. Et les bus font pareils.

Autre particularité des dépassements : les véhicules derrière vous ne déboitent pas toujours, se contentant de fondre sur vous, vous vous obligeant à vous rabattre sur le bas-côté.

 

Je ne parlerai pas des conducteurs de Varsovie, comme généralement dans toutes les grandes villes, ils sont grossiers et agités.

 

Niveau infrastructures, il n’y a pas beaucoup d’autoroutes ou de deux fois deux voies, et elles sont généralement engorgées.

Le réseau secondaire alterne le normal et le calamiteux. La portion de route entre Zilina et Banska Bystrica, vers Martin, est un enfer. On croyait qu’on crevait tous les trois mètres tant la route (axe principal, tout de même) était cabossée.

 

 IMG_0477.JPG

La route descendant du dortoir vers le centre-ville de Banska Bystrica

 

Mes articles n’étant pas amusants sans de croustillantes anecdotes, j’en retiens deux, à deux jours d’intervalle.

Pour aller dans les Hauts Tatras, nous sommes un soir (donc nuit noire) partis à cinq. Notre équipée ? Une Slovaque au volant, une autre que je ne connaissais pas en co-pilote et derrière il y avait moi, un autre Français et une Turque. Même moi, après six mois en Slovaquie, j’ai été surpris de voir l’inconnue demander à s’arrêter dans une station-service, revenir avec une bouteille de champagne (ok, de Hubert), et la faire péter en pleine virage de montagne, nous faisant boire dans les lacets mal éclairés. C’était dangereux, mais marrant.

 

L’autre anecdote date donc du lendemain. Déjà établis dans notre chalet des Hauts Tatras, notre groupe d’une vingtaine de personnes a du se répartir entre seulement deux véhicules pour rejoindre la rivière dans laquelle nous allions rafter : la voiture de la veille et une sorte de van de huit places. 8+5 = 13. Restent sept personnes à caser. On se sert à quatre par banquettes et les personnes restantes sur les genoux ! Sans oublier qu’un des jumeaux qui nous guidait a fait tourner ses bouteilles de hruska et de slivovica, avec un verre à shooter. Nous sommes ainsi partis sobres sur les routes de montagne. Pas dit que nous l’étions en arrivant…

 

 IMG_0522.JPG

La rue menant à l’Université de Banska Bystrica

 

(Vous avez déjà essayé de trouver des photos d’illustration à un sujet aussi bateau que les voitures (LOL) ? C’est super dur… Alors je vous mets une vidéo, voilà.)

 

 

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